top of page

Le casque et la conscience : quand une réforme sauve les cerveaux


ree

Il est des réformes discrètes qui changent silencieusement le cours de la vie d’une nation. Il est des décisions d’État qui, sans fracas, déplacent l’aiguille de la fatalité pour réinscrire l’humanité au cœur du politique. L’obligation du port du casque au Bénin, telle qu’instaurée par le Président Patrice Talon, appartient à cette catégorie rare et précieuse de réformes où la rigueur du chef rencontre la sagesse du cœur.


Dans une salle d’hôpital, un chirurgien m’a confié, le regard chargé d’émotion mais soulagé d’un poids : « Je n’opère plus les têtes comme avant. Avant la réforme, c’était plus de cent crânes ouverts chaque semaine. Aujourd’hui, à peine deux par mois. »

Deux têtes par mois contre cent par semaine. Cent traumatismes, cent familles éplorées, cent destins basculés qui ne sont plus. Comment ne pas entendre dans cette statistique nue l’écho d’une révolution tranquille ? Comment ne pas saluer ce geste présidentiel qui, sans bruit, protège le sanctuaire de la pensée, le siège de la mémoire, le bastion des rêves et des projets — la tête humaine ?


Il n’est pas besoin de grandiloquence pour mesurer la portée d’un tel acte. Le casque, dans son humilité d’objet, devient le symbole d’une politique de vie, d’un humanisme moderne. Car au-delà des chiffres, c’est une philosophie du soin et de la prévoyance que cette réforme incarne. En choisissant d’imposer une règle de bon sens, le Président Patrice Talon n’a pas seulement renforcé la sécurité routière. Il a sauvé des vies. Il a rendu à des enfants leurs pères, à des familles leurs soutiens, à une nation ses forces vives.


Là où certains gouvernent par l’effet, lui gouverne par l’impact. Là où d’autres cherchent le tumulte, il choisit l’efficacité. C’est le propre des réformateurs visionnaires : ils construisent dans la durée, ils anticipent, ils protègent. Tel est le courage d’un homme d’État : préférer la prévention au sensationnel, préférer la vie à la complaisance.


Le casque n’est plus un accessoire. Il est devenu, sous l’impulsion du chef de l’État, un attribut de la citoyenneté responsable. Un signe visible de cette révolution mentale que le Bénin opère depuis bientôt une décennie : celle de la rigueur, du civisme et du respect de la vie humaine. Il marque le passage d’une République du laisser-faire à une République du bien-faire.


Qu’on me permette ici de remercier avec force et loyauté le Président Patrice Talon, non pas seulement pour les routes construites, les hôpitaux modernisés, les finances assainies — mais pour cet acte silencieux qui, chaque jour, empêche des larmes de couler, des cris de douleur de fendre la nuit, des mères de pleurer leur fils.


Oui, Monsieur le Président, cette réforme du casque est une réforme de la vie. Elle est la marque de votre combat permanent : celui d’un Bénin debout, digne et vivant. Un Bénin qui protège les têtes pour mieux élever les esprits.


Claudine Afiavi PRUDENCIO

Présidente du Parti Renaissance Nationale

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page