Pour sauver notre jeunesse, rallumons l’espérance !

Il est des instants dans la vie des peuples où il faut savoir dire l’essentiel.

Il est des heures où la responsabilité commande de regarder notre avenir sans fard, avec le seul regard qui vaille : celui de l’amour que nous portons à notre jeunesse.

Le Bénin avance, sous la conduite éclairée du Chef de l’État, avec une détermination sans faille à bâtir un pays de prospérité, de modernité, de dignité retrouvée.

Nous avons bâti des écoles, redressé nos infrastructures, soigné nos concitoyens, renforcé la stabilité de nos institutions. https://web.facebook.com/CAfPrudencio/posts/1217660986389026

Mais nous savons aussi que la grandeur d’une nation ne se mesure pas seulement aux édifices de pierre ou aux chiffres de la croissance : elle se mesure d’abord aux promesses que nous savons faire éclore dans le cœur de notre jeunesse.

Aujourd’hui, un péril silencieux menace nos enfants.

Non pas le bruit des armes, non pas le spectre de la famine, mais ce poison lent : l’enfermement numérique, cette colonisation invisible des esprits.

Des heures d’écran volées à l’éveil,

Des nuits blanches rongées par l’angoisse,

Des rêves dissipés dans l’illusion des réseaux sociaux.

Notre jeunesse est notre trésor. Elle est aussi notre avenir.

Nous devons la protéger avec la même vigueur que nous défendons notre souveraineté, notre culture, notre dignité.

Il ne s’agit pas de condamner le numérique.

Il est un outil puissant de progrès.

Il s’agit de refuser qu’il soit un maître insidieux, un voleur de rêves, un faiseur d’ombres.

Il ne s’agit pas d’imposer par la crainte.

Il s’agit d’éduquer, de guider, de faire confiance à l’intelligence de nos enfants, tout en les protégeant avec fermeté.

C’est pourquoi j’appelle à une mobilisation nationale pour notre jeunesse.

 • Détecter les premiers signes d’addiction et de mal-être, en milieu scolaire comme en milieu familial.

 • Encadrer l’accès aux contenus numériques en fonction de l’âge et du degré de maturité.

 • Responsabiliser les grandes plateformes numériques pour qu’elles cessent de cultiver l’addiction.

 • Offrir des alternatives nobles : le sport, la culture, la recherche, l’engagement communautaire.

Il nous faut rallumer l’espérance !

Redonner à chaque enfant du Bénin la conviction qu’il peut grandir libre, épanoui, fier de son identité et maître de son destin.

Nous devons ensemble, derrière le Chef de l’État, garantir à notre jeunesse la promesse d’un avenir radieux dans notre terre bénie.

Laisser la jeunesse se perdre serait trahir la nation.

Tendons-lui la main. Portons-la plus haut. Offrons-lui l’avenir qu’elle mérite.

Mme Claudine Afiavi PRUDENCIO